jeudi 28 janvier 2010

absence



Je sais que ce n'était pas un rêve.
Tu es venu t'asseoir
près de moi, à mon chevet,
ton souffle a frappé mon sommeil.
Hélas ! mon sommeil était si profond
que je n'ai pas ouvert mes yeux
Tu as chanté la chanson magique,
la cantilène berceuse.
Et comme une harpe abandonnée
que touchent d'invisibles doigts,
mes songes ont vibré d'une vivante
harmonie ressuscitée.
A l'aube, quand je me suis réveillée,
ivre encore de cette nuit,
croyant d'ouïr s'enfuir ton ombre,
j'ai tourné mes regards vers toi.
Alors, j'ai vu qu'à mon côté
hélas, la place était vide...

anonyme